jeudi 28 juin 2007

Trop grosses

Combien de grosses, combien de pauvres filles qui ne font pas d'effort sur leur apparence feront de vieilles filles dans 10 ans, futures clientes de sites de rencontre en ligne, n'ayant pu trouvé le cœur qui accepte leur corps ?

Notre culture est ainsi faite que nous jugeons des qualités intellectuelles sur l'aspect que présente chacun...et chacune.

Constat
Beaucoup de jeunes femmes sont trop grosses. Elles sont déjà dans la catégorie embonpoint avant 14 ans et dépasse le stade de l'obésité après 17 ans.

Comprennent-elles le risque qu'elles prennent, risque de santé et risque social ?
Ce n'est pas sûr. Elles préfèrent se donner l'illusion qu'elles assument leur corps alors qu'elles ne font que tomber dans les travers de la surconsommation alimentaire.

Risque de santé : celui de l'obésité et de toutes les maladies associées.

Risque social : en s'exposant au regard des autres, dans une société française qui n'accepte pas facilement les différences.

Pourquoi ? N'y a-t-il aucune chance de fonctionner différemment ?
Non, car nous sommes issus et baignés depuis notre plus jeune âge dans une culture implicite, contrairement a la culture anglo-saxonne qui fait la part des choses entre corps et esprit. Car nous ne vivons pas dans une culture africaine ou nord africaine qui valorisent les formes généreuses, même si nous bénéficions de leurs apports.

Alors quel avenir pour ces jeunes filles et jeunes femmes qui ne font pas de sport, passent leur temps a grignoter ?
Compenser par un sex-appeal accrocheur et des pratiques sexuelles diversifiées et libertines ? Trop tard, sur ce terrain, toutes les jeunes filles ont dépassé leurs ainées et commencent leur vie sexuelle plus tôt et acquièrent avant l'âge de 20 ans une expérience que leur envieraient Lady Chatterley et Emmanuelle.

Leur avenir est à écrire, mais on peut douter que contrairement aux États-Unis, les personnes qui sont en sur-poids soient bien acceptées. Elles pourraient souffrir de discrimination et ne pas bénéficier des mêmes chances que leurs concitoyens.

Quand on sait que, contrairement aux cultures africaines et nord africaines, dont certaines se réclament, les gros correspondent dans les sociétés occidentales aux personnes les moins favorisées...on peut imaginer les difficultés qu'elles rencontreront à l'avenir.

Le futur de leurs relations sociales sera-t-il uniquement virtuel ?
C'est possible quand on voit la différence entre les avatars de Second Life et leurs propriétaires. On peut imaginer le décalage qui existera bientôt entre le physique de chacun et la perception qu'il souhaite en donner.

Avez-vous remarqué les codes physiques auxquels obéissent les avatars ? Je n'ai jamais vu autant de porte-jarretelles et de nuisettes en pleine rue réelle.

Mais ce sera l'occasion d'un autre message.